À l'échelle mondiale, la majorité des centrales solaires thermiques à concentration (CSP) en fonctionnement sont basées sur la technologie des miroirs paraboliques, bien que la part des centrales à tour augmente d'année en année (cette dernière représentait 30 % de la capacité CSP mise en service en 2018).
Contrairement à la plupart des autres formes d'énergie renouvelable, la technologie CSP a le potentiel d'inclure le stockage d'énergie. Cela permet de surmonter le problème de la production intermittente et offre une flexibilité accrue pour le réseau électrique, permettant ainsi une part plus élevée de la production d'énergie renouvelable.
En 2018, une étude sur les CSP s'est concentrée sur une analyse du rôle prospectif des CSP dans le mix énergétique de la Tunisie. L'étude a également pris en compte les critères économiques et financiers pour le développement du projet CSP Akarit.
Les résultats de cette recherche ont montré que la capacité installée optimale des CSP en Tunisie d'ici 2035 se situerait entre 450 MW et 900 MW et que la première telle centrale pourrait entrer en service en 2025.
Pour le projet Akarit, l'étude a conclu que sa configuration technique optimale consisterait en une centrale CSP à miroirs paraboliques, avec une capacité de 100 MW et une capacité de stockage de 5 heures. Pour une centrale de cette configuration, l'étude a confirmé la viabilité économique du projet et a conclu que sa viabilité financière dépendrait uniquement du coût du financement.